Les emplois nationaux seraient idéaux lors du dernier duel entre Guardiola et Klopp

Liverpool espère encore de nombreuses années avec Jürgen Klopp, mais un éventuel duel avec Pep Guardiola au niveau de l'équipe nationale mettrait fin à une grande rivalité.

Cela n’a pas été aussi explosif que Sir Alex Ferguson contre Arsène Wenger. Mais la rivalité entre Pep Guardiola et Jürgen Klopp a également marqué une époque, les managers de Manchester City et de Liverpool remportant chacun tous les trophées majeurs possibles depuis leur arrivée en Premier League.

Guardiola n'a pas encore ajouté la Coupe du monde des clubs à sa collection de Manchester City, n'ayant brisé la malédiction de la Ligue des champions qu'à la fin de la saison dernière, mais il semble probable que cette distinction finale viendra plus tard cette année. Pourtant, la rivalité est bien plus grande que l’argenterie seule.

Après tout, en termes purement numériques, Manchester City n’a pratiquement pas eu de rival. Il a désormais remporté cinq des six derniers titres de Premier League et a remporté une poignée de trophées nationaux au galop en cours de route. Mais Liverpool, sous Klopp, a été l’équipe qui a tenu tête au géant soutenu par l’État de Guardiola – le poussant par inadvertance vers de plus hauts sommets, mais parfois même bouleversant les probabilités de manière spectaculaire.

Compte tenu de la disparité financière entre les équipes, il est difficile de déterminer avec certitude quel manager a fait le travail le plus impressionnant. Guardiola n'a pas été le premier entraîneur de Manchester City à recevoir un soutien massif, mais il a fallu ses qualités générationnelles pour forger une dynastie à l'Etihad – qu'on le veuille ou non, c'est une réussite importante pour le patron catalan. Mais Klopp a marqué trois fois 90 points sur une fraction du budget de Liverpool, ce qui signifie que c'est loin d'être réglé.

La rivalité ne commence et ne se termine pas non plus avec Liverpool et Manchester City. À bien des égards, l'air du temps tactique de l'ère moderne a été défini par Klopp et Guardiola, remontant à l'époque de Barcelone et du Borussia Dortmund : contrôle contre chaos, « tiki-taka » contre « gegenpressing », domination en possession contre perturbation. .

Comme c’est souvent le cas avec les managers d’élite, les deux ont évolué, et Klopp et Guardiola ont désormais bien plus de similitudes tactiques que de différences. Mais leurs deux grandes écoles de pensée sur le jeu définissent effectivement la prochaine génération d’entraîneurs, qui apporteront sans aucun doute leurs propres adaptations et innovations.

Pour l’instant, Klopp et Guardiola restent à la pointe du jeu en club. Mais tous deux auront un demi-œil sur ce qui va suivre – le patron de Liverpool n’occupera pas le poste vacant en Allemagne à cette occasion, mais il a depuis longtemps été vanté pour ce rôle une fois son séjour à Anfield terminé. ➡️Voir plus d'informations sur le maillot de foot junior Liverpool

Pendant ce temps, Guardiola a déjà parlé de son « rêve » de diriger un jour une équipe nationale (Sky Sports). Il a affirmé qu'il était peu probable que ce soit l'Espagne, mais un rôle chez un poids lourd similaire déclencherait une bataille finale irrésistible avec Klopp.

Au niveau international, Guardiola ne pouvait pas compter sur des signatures. Les accusations selon lesquelles il serait gestionnaire de chéquier ont toujours été une grossière exagération, mais il serait fascinant de voir comment les choses se passent avec un pool de joueurs prédéterminé. Si personne ne pouvait répondre à ses exigences exigeantes dans un certain poste, quelles solutions trouverait-il ?

Pendant ce temps, Klopp semble prêt pour le football international. Extrêmement fidèle, potentiellement même jusqu'à l'excès, il n'aurait aucun problème à travailler avec les outils à sa disposition. Depuis son arrivée à Mayence juste après ses années de joueur, le style de l’Allemand a consisté à éliminer jusqu’au dernier abandon de son équipe, quel que soit le personnel.

Liverpool a également vu le meilleur des qualités motivantes de Klopp. La première chose qu’il a faite à Anfield a été de reconstruire le lien avec les supporters, ce qui a offert cet avantage intangible supplémentaire qui a rendu possible cette époque chargée de succès. Au niveau international, où l’on dispose de moins de temps pour travailler sur les nuances tactiques, cela devient encore plus critique.

Pour cette raison, Liverpool sait que Klopp aurait probablement le dessus sur Guardiola lors de toute dernière bataille en tant que manager de l’équipe nationale. Espérons que ce ne soit pas une réalité de si tôt – mais si et quand le moment sera venu, ce serait passionnant à regarder.